Le Collège des psychologues du Nouveau-Brunswick est encouragé par la décision du premier ministre Holt et des ministres McKee et Dornan de suspendre les changements proposés au sein du personnel du réseau de santé Horizon, lesquels auraient entraîné des répercussions importantes sur l’accès des Néo-Brunswickois aux services psychologiques.
Le Collège n’a pas été consulté quant aux impacts des changements proposés. Selon les informations communiquées, ces mesures auraient entraîné une diminution de la présence et du rôle des psychologues dans la prestation des services en santé mentale et de traitement des dépendances, et ce, à un moment où la demande pour ces services est en constante augmentation.
Bien que nous soyons favorables à l’exploration de nouvelles avenues pour intégrer d’autres professions au sein du système de santé mentale, dans le but d’améliorer l’accès aux services et d’optimiser les ressources disponibles, cela ne doit pas se faire au détriment de l’accès du public à des soins psychologiques spécialisés. Nous sommes vivement préoccupés par l’intention de remplacer des postes vacants de psychologues par des professionnels d’autres disciplines — une approche qui ne servirait pas les intérêts des Néo-Brunswickois, en particulier de ceux vivant avec des problématiques de santé mentale complexes et chroniques.
Les psychologues bénéficient d’une formation approfondie et hautement spécialisée en évaluation, en diagnostic et en traitement des troubles de santé mentale, et jouent un rôle essentiel dans le soutien du bien-être des Néo-Brunswickois tout au long de la vie. Leur expertise est indispensable, notamment en matière de diagnostic différentiel, d’interventions basées sur des données probantes, de formulation clinique dans les cas complexes et de planification stratégique des services de santé mentale à l’échelle des systèmes.
Nous accueillons donc favorablement la réévaluation des changements proposés qui risqueraient de compromettre l’accès aux services psychologiques au sein de notre système de santé publique. Alors que le gouvernement renouvelle son engagement à améliorer les services en santé mentale et en traitement des dépendances au Nouveau-Brunswick — particulièrement pour les enfants et les jeunes — nous partageons pleinement cette priorité et croyons fermement que la contribution des psychologues est essentielle à la réalisation de cet objectif.
Dorénavant, nous souhaitons engager une collaboration constructive visant à renforcer, et non à diminuer, les services psychologiques, afin de mieux répondre aux besoins croissants de la population, notamment en réaffirmant un engagement soutenu envers le recrutement et la rétention des psychologues au sein du système de santé publique.
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